Au fil de l'épée... [Libre pour un duel]

Le jour commençait à s'incliner derrière les murailles de pierre, projetant d'impressionnates ombres sur le décor inquiétant. Le silence de la nuit était tranché par le son d'une cavalcade sur la roche. Un cavalier filait, bride abattue, vétu d'un long manteau sombre. Sa monture, le mord au dents, allongea l'allure, effrayée par le bruit de ses sabots sur le chemin. Bientôt au détour d'un à-pic, la tarverse apparut, lien dérisoire entre les mondes. Soudainement, le cheval pila, dérapant sur la roche humide avant de se cabrer de toute sa hauteur. Il battit furieusement des antérieurs, frappant l'air, roulant des yeux furieux. D'un main de fer, son cavalier dont le visage était toujours dissimulé par une capuche se repoussa vers l'avant. Ses sabots touchèrent à nouveau le sol et il resta là, immobile et les flancs palpitants. Le puissant hongre pommelé souffla bruyament puis obéit à l'ordre de son cavalier. D'un pas hésitant il s'engagea sur le pont. L'homme le poussa encore et il prit le trot. Ses crins clairs battaient l'air au rythme de ses foulées cadencées. Il prit le galop mais cette fois, d'une traction de rênes, son cavalier l'arrêta. Ils se trouvaient au milieu du vide. L'homme fit pivoter son cheval sur lui même et fit siffler son épée en la sortant de son fourreau. La lame d'argent capta la lumière instentanément et les rayons de la lune y miroitèrent.
Le cheval continua à tourner pour se retrouver face au chemin d'où il venait. Le silence était à présent assourdissant. L'arme décrivit un tourbillon rapide puis le cavalier la porta devant lui, prêt à attaquer. Mais son ennemis était toujours invisible. Sous le capuchon de toile sombre, des pupilles violacées étincellaient de défi. Il scruttait les infractuosités de la falaise. Quelqu'un, quelque chose se trouvait là. Il l'avait entendu en longeant la paroie déchiqueté par le temps. Sur les guides de sa monture, ses phalanges blanchirent. L'animal renâcla mais il tint en place, ses sabots crissant légèrement sur le sol.
Les secondes s'écroulèrent avant que cet équilibre précaire ne soit briser par la voix de l'homme masqué. Il lança, de la colère lisible dans la voix :

- Approche, fils de Pallegad !

[Voilà, j'vais envie d'un peu d'action. La semaine de la Paix, c'est bien mais le scénario parle d'une guerre. A quand des combats sanglants ? Bref, celui qui accepte de se battre, un homme de Pallengad si possible, doit accepter d'êtreun minimum blessé. Pareil pour Saito. Voilà !]