Avec Koji -LIBRE-

Pluieurs jours s'étaient écoulés depuis la rencontre insolite mais bienvenue entre Saito et la jolie Tsukimi. Depuis qu'elle lui téait tombée du ciel, la demoiselle occupait ses pensées comme jaais aucune jeune femme ne l'avait fait. Le garçon ignorait si l'on pouvait parler d'amour et ne s'en préoccupait pas vraiment. Occupé entre ses entrainements et ses patrouilles aux frontières, il avait peu de temps à consacré à la jeune fille. De toutes les façons, rien ne les liaient si ce n'étaient un ou deux baisers.
Pourtant ce matin, lorsqu'il s'était levé, et accoudé à la fenêtre de sa chambre pour briquer son épée, une silhouette familière avait traversé la cour encore sombre et tranquille. Seul dans la pièce qu'on lui avait attribué, il avait sourit car la jeune noble allait sans doute encore trouver un moyen de s'attirer des ennuis. Sans se presser, il avait entreprit de seller son cheval, un jeune hongre pommelé avant de quitter le château sous les premiers rayons de soleil. Ne sachant quelle route avait emprunté Tsukimi, il demanda avec amusement aux paysans déjà levés s'ils avaient vu une princesse sans escorte. Et bien sûr, tous ou presque l'avait remarquée. C'est ainsi que Saito se trouva bientôt chevauchant vers la belle cité de Myridia.
Il ne lui fallut que peu de temps avant d'apercevoir sur le chemin la jeune noble drappée d'une robe richement ornée. Sans forcer l'allure, il avança vers elle, entre les arbres. C'est alores que ce qu'il vit le stupéfia. Sa princesse attaquée par un dragons au pelage bigaré. Posant sa main sur la garde de son épée, il s'apprêtait à pousser sa monture au galop lroqu'il comprit que Tsukimi ne se battait pas avec l'étrange animal. Au contraire, elle caressait son pelage fin en lui parlant. D'une voix assez forte pour qu'elle l'entende et avançant vers elle, le jeune homme demanda :

- Dis-moi vite si je dois être jaloux !

En réalité, il l'était déjà un peu, sentiment inconnu pour lui, dragueur invétéré et volage.

Saito fit mine de scruter les environs avec sérieux avant de déclarer :

- On m'a dit qu'une créature maléfique déguisée en jeune fille ensorcelait les habitant du royaume. Mais je n'ai encore croisé personne !

Il eut un petit rire et reporta son regard sur ce qui semblait être l'ami de Tsuki. Jamais le jeune homme n'avait vu de créature semblable et il ne se retint pas de détailler son corps fins et les ailes au plumage chatoyant. Où la jeune noble avait elle put dégoter pareil compagnon ? La bête qui semblait s'appeler Koji révéla une rangée de dents impressionnantes et il s'estima heureux que Tsukimi ai pu le retenir de lui souhaiter la bienvenue à sa façon. S'il avait était contrait de se défendre contre lui... Savoir que la demoiselle se promenait à l'aube avec un monstre ailé ne le rassurait pas vraiment. Son maître d'arme combattait parfois au côté d'un dragon qu'il avait apprit à maîtriserou du moins apprivoiser mais Yuuichi était un soldat capable de se faire respecter. En revanche, Tsukimi était plutôt frêle, bien que courageuse. Il haussa les épaules avant de demander avec sérieux :

- D'où vient... ton copain ?

Au fil du récit de Tsukimi, les sourcils de Saito se froncèrent. Il se rendit compte qu'il ne savait pas grand chose de la jeune femme, malgré ce qui les unissaient. Mais aux derniers mots de celle-ci, son visage de détendi à nouveau et il reporta son ragard sur le dragon.

- Combattre dans une guerre ? Cela devrait pouvoir s'arranger.

Il observa encore l'animal de son regard brillants alors que les pupilles de Koji le défiaient. Une créature telle que lui serait sans doute un atout majeur pour une armée, avec un peu d'entrainement. Saito se rappela alors de la réaction de la jeune noble lorsqu'il avait parlé du départ en guerre qui les séparerait sans doute un jour. Attachée à son dragon, si il était possible de l'être, il pensa alors qu'elle risqauit d'avoir encore une fois de la peine. Ne tenant pas à lire de la tristesse sur son visage délicat, il s'approcha d'elle et l'enlaça. Au passage, il fit un clin d'oeil à Koji avant de se rendre compte que c'était riddicule. Ce n'était - pour Saito - rien de plus qu'une bête.
Le contact du corps de Tsuki réveilla en lui une flamme et son poul s'accéléra. Il plaça ses mains se chaque côté de son visage et l'embrassa avec un frisson. S'il lui arrivait de trouver séduisante les demoiselles qu'il rencontrait souvent, jamais il n'éprouvait pareille sensation. Les deux amoureux étaient encore une fois seuls au monde, loin des regards. Mais cette fois-ci, l'ange gardien de la princesse veillait.

Pour la première fois depuis leur rencontre, Saito se raidit. Rencontrer un dragon, il voulais bien mais il n'était pas sûr de vouloir lui confier sa vie tout de suite. Les yeux de Tsuki brillaient avec joie mais le jeune homme ne se laissait pas convaincre facilement. Il jeta un regard à la monture et poussa un soupir. Fibalement, il attrappa les rênes de son jeune destrier et les attacha à la brache basse d'un bouleau. Il savait que l'animal devenait parfois nerveux lorsqu'il était seul mais Saito ne comptait pas partir trop longtemps; S'il se laissa convainre c'était seulement pour Tsukimi. Car voler avec un gros lézard ne lui disait rien du vaille. Après tout, il s'agissait d'ue créature étrange et rien ne laissait penser qu'il était possible de la contrôler. Cependant, il marcha avec assurance jusq'au corps musclé du dragon. Arrivé à sa hauteur, il lui adressa un avertissement silencieux qui voulait sans doute dire : fais gaffe à toi,tu as des dents mais moi une épée. [ ] Puis il s'installa derrière la jeune noble qui semblait installée en toute confiance. Il lacha finalement en tentant de sourire :

- J'espère que ton copain le lézard compte nous redéposer un jour dans le coin !

Puis il passa une main autour de la taille de la belle demoiselle et de l'autre, il attrapa ue poignée de poils dorés. On n'était jamais trop prudent. A travers le tissus fin de la robe de Tsuki, Saito sentait sa peau douce et chaude. Sans retenue, il la caressa doucement, autant pour se rassurer que parce qu'il sentait la chaleur le gagner. Cela acheva de le convaincre de voler avec eux.
Grâce à Koji, ils atteindraient le 7ème ciel ! xD

Dans un premier temps, Saito se contenta de s'accrocher au pelage du dragon pour tenter de rester en place. Mais bien vite, il constata que son vol était étonnament sable et ses battements d'ailes réguliers. Rassuré, il se détendit et profita pleinement de l'expérience unique qu'il partageait avec la belle Tsuki. Puis voyant l'aisance avec laquelle la jeune fille se tenait sur son compagnon ailé, il relacha sa prise et s'inclina pour admirrer le paysage qui défilaient sous eux. C'était quand même autre chose que de voir le monde du haut d'un cheval !
Il aquiecsa en apercevant le toit en pagode du palais d'Ordres de Myridia. Ses tuiles rouges se détachaient du coeur de la végétation et le ventre bleu du large fleuve apparut à son tour. De l'autre côté, les chutes du Thom aux eaux maléfiques cascadaient sur la roche grise. Depuis qu'il s'y était rendu, Saito éprouvait un vif intéret pour cette clairière maudite. Comme s'il avait lu dans ces pensées - ce dont Saito doutait - Koji s'inclina et entama un virage dans la direction des chutes. Par réflexe, l'apprentit soldat chercha à nouveau une prise dans le pelage d'or du lézard mais n'eut pas besoin de se retenir. Bien décidé à prouver au jeune homme que voler était grisant, le dragon accéléra l'allure et le vent fouetta le visage de Saito. L'ivresse de la vitesse le gagnait, à moins qu'elle ne soit dut à la présence de Tsukimi à ses côtés. Entre deux bruissement d'ailes, il poussa un cri de joie qui se perdit dans les nuages.

- Si j'avais su que tes promenades entre amis étaient aussi palpitantes, je vous aurais accompagné bien plus tôt !

Ajouta-t-il le regard brillant de plaisir.

Tsukimi Minoko a écrit:

dans un lit par exemple xDDDD

Ouaii ><
J'ai pas le temps mais jédite mon message sce soir ]

[ Mais c'est pas une blague, j'veux bien moi !
Mais chaque chose en son temps ]

Saito haussa les épaules. Craignant que Tsuki ne perde l'équilibre, il passa un bras autour de ses épaules mais elle lui prouva une fois de plus qu'elle faisait confiance à Koji. Alors que le dragon effectué une dernière fugure de voltige, entre la cimes des arbres le jeune homme vit miroiter le soleil sur la surface d'un petit lac. Evaluant la distance entre cette clairière et les toits de Myridia, il conclut qu'il devait s'agir du lac Fééria. Un sourire révélateur se dessna sur son visage. Ce lac était un havre de paix isolé du monde. Encore un lieu où leur intimité serait totale... Alors que le compagnon ailé de Tsu' planait, Saito perdit de vue le pint d'eau. Puis il réapparut enfin et il tendit le bras dans sa direction.

- Il faut absolument que tu vois ça. C'est magnifique !

Le jeune soldat régulièrment en patrouille hors de la cité connaissait l'existence de cet endroit mais à vrai dire, il ne s'y était jamais rendu. Les rares fois où il s'en était approché à cheval, sa monture avait eu un comportement étrange et il avait détourner son chemin. Mais il savait pour avoir entendu bien des récits sur le sujet qu'il s'agissait de l'endroit rêvé pour se retrouver.

- On descend m'sieur lézard. 'fin je veux dire, aurais-tu l'obligence de nous déposer dans la claière Koji ?

On ne savait jamais, il aurait put ne pas apprécier d'e^^etre appelé lézard et aurait put les abandonner en plein désert. Ou pire... à Pallengad !

(Et après c'est moi la perverse...

Tu skatte mon topic, je skatte ton topic...Nous nous skatton mutuellement...C'est beau tout ca

OUT)

[Ah, oui... Je l'avais oublié ce vieux voyeur ! T'inquiète, il goutera à ma lame un de ces 4

Bon là je suis pas trop inspi' . Je vais répondre à l'autre sujet. ]

Le grand dragon se posa en douceur sur l'herbe et replia ses ailes. Les amoureux touchèrent le sol et Saito eut un léger vertige, dut au sol mouvementé qu'ils venaient d'effectuer. Finalement, il se tourna vers Koji et flatta son corps svelte comme il l'aurait fait pour un cheval. La créature posa son regard intelligent sur lui avec un mimique que le jeune homme ne put déchiffrer.
Il rendit son baiser à la demoiselle et contempla les environs. L'endoit était encore plus beau qu'il ne l'avait imaginé et lui qui n'était pas du genre à s'émerveiller facilement était impressionner par la clairière. Le soleil tombait en un puit de lumière sur le petit lac paré de fleur de nénuphards. Il enlaça tendrement Tsukimi en continuant à observer les alentours. Il dit, des sous-entendus dans la voix :

- Un petit coin de paradis, rien que pour nous deux.

Alors le dragon doré souffla et Saito se rattrapa dans un sourire :

- Nous deux et le lézard.

Il déposa un baiser sur les lèvres rosées de Tsukimi avant de la relacher et de s'allonger dans l'herbe tendre, les mains sous la nuque. Le ciel était voilé de quelques nuages d'un blanc éclatant mais Saito était plus intéressé par la ravissante noble à ses côtés. Il la contempla dans un demi-sourire en songeant qu'elle était bien plus belles que toutes les femmes qu'il avait connu. Puis il dit de sa voix grave et douce :

- L'autre soir, nous n'avaons pas vraiment eu le tant de faire connaissance.

Il n'ajouta pas que c'était parce qu'ils étaient trop occupés à s'embrasser sur la plage, non ce n'était pas la peine. Il n'y pouvait rien si le courant était passé entre eux sans qu'ils ai eu à apprendre à se connaitre. Deplus, Saito prenait rarement le temps de se renseigner sur ses conquêtes avant de les entrainer dans un coin sombre ^^. Mais il fallait croire que Tsu' était différente. C'est pourquoi il demanda :

- D'où vient une aussi belle demoiselle ? Tu n'es pas né au château, n'est-ce pas ?

Il savait que non car les demoiselles du palais, il les connaissait déjà depuis qu'il le fréquentait, c'est à dire depuis qu'il avait 7 ou 8 ans.

Saito écouta avec un sourire protecteur le récit de la demoiselle. Adoptée ? Ses parents auraient cédé un pareil trésor à des paysans ? Il observa la jeune fille. Rien dans son allure ne laissait penser qu'elle avait grandit dans une fratrie de paysans. Elle avai ce port de tête élégant qu'on les petites nobles et cet air espiègle d'une princesse tentant d'échapper à sa gouvernante. Il haussa les épaules, songeant que cette histoire lui faisait penser à un conte, celui où la souillon cevient princesse.
Puis Tsuki l'interrogea sur ses propres origines.

- Je suis né dans une famille de soldats. Mes parents l'étaient, mes grands-parents aussi et mes cousins également. Je n'avais ni frère, ni soeur alors je faisait les 400 coups avec les gamins du quartier. Vers l'âge de 8 ans, j'ai commencé à manier une épée avec mes parents et Yuuichi, chef des armées, m'a choisi pour devenir son élève. Depuis un mois, j'ai ma chambre au palais.

Il ajouta en souriant :

- Tous les deux, on a un peux tricher pour gagner notre place dans la Cour. Bientôt, je prouverais ma valeur au Roi et je deviendrais le plus jeune chef des armées du continent.

Il détourna les yeux avec un sourire en coin, songeant à ce poste qui chaque jour l'attrait un peu plus. Saito Kamitake, chef des armées de Stonefolm.