Apporte le dîner...

Les journées étaient de plus en plus longue, la jeune servante était souvent seule assise dans la cuisine à couper des légumes sans trop avoir de réel envie. Elle en avait un peu marre de cette enferment constant et de la monotonie total de ses journées. De plus son jeune espion lui manqué énormément il faisait partie de toute ses pensée du matin au soir il était présent. D'ailleurs en parlant du soir il était l'heure du dîner maintenant et elle était de service ce soir elle devait se préparer. Elle alla se changeait dans sa chambre enfilent sa robe noir obligatoire pour ce service. Une fois de retour à la cuisine la gouvernante lui dit qu'elle n'était de service à la grande salle mes étages. En clair elle apporter le repas au Noble qui ne n'avait pas l'envie de descendre pour le dîner. La gouvernante lui expliqua qu'elle n'allait pas servir n'importe qui ce soir mais conseiller du roi elle avait intérêt à se tenir a carreau si elle tenait a son salaire. Le plateau était déjà près il ne lui restait plus qu'a le monté. Elle prit donc le plateau en soupirant elle était d'espère elle passé son temps a monté et a descendre ses longs escalier interminable. L'esprit de son frère flotté toujours a ses cotés la surveillent pour voir si elle ne faisait rien tomber ou quoi ce sois d'autre. Il jouait toujours autant son rôle d'ange gardien bien qu'il est l'impression de ce cher Tomoya Nakamaru lui ai un peu piqué ca place. Néanmoins les deux jeune frères s'entendais toujours aussi bien et vivais dans la bonne humeur et la gaieté générale. Elle arrivait enfin au bout des marches elle se dirigea silencieusement dans le couloir jusque la porte de la chambre du conseiller, elle y frappa et s'annonça de manière distingue avant d'attendre qu'il lui permette d'entrer.

"Sire Kaito. Je vous apporte votre dîner."

Mes pieds se posaient sur mon bureau, renversant un désordre déjà trop grand pour mon statut. Le bordel de ma chambre n’était en rien digne d’un noble de si haut rang que le mien. A vrai dire je devais faire partie des plus hauts dignitaires du château, j’étais un des plus grands dans la cour du Roi. Seul le roi et le prince me surpassaient, il ne fallait pas avoir peur des mots. Si on savait que je n’étais qu’un Pallengad déserteur qui n’avait fait que profité d’une série d’opportunité toutes plus improbables les unes que les autres. Je jouais avec un couteau au manche d’acajou finement ouvragé, posant ma main sur la table, je le plantais entre mes doigts, augmentant la vitesse, quels jeux malsains étaient les miens. En vérité j’aimais la douleur, même la mienne, Maso ? Pff, ouais, très certainement. Fou ? A n’en pas douter. Je n’étais éclairé que par quelques bougies, mes cheveux bleus-gris foncés me retombaient sur le visage, cachant mes yeux rouge sang qui brillaient presque dans l’obscurité, je m’étais mis torse nu, laissant apparaître les cicatrices de mon corps et le tatouage en forme de ronces qui me traversaient tout le torse en diagonale pour finir par laisser éclore une rose noire dans mon dos. Je portais un pantalon de cuir noir. Mes lèvres étaient entrouvertes en un sourire narquois adressé à Dieu sait qui, sûrement à personne, ou peut être au monde entier… Au monde entier ? Non, pas vraiment, je ne haïssais pas le monde entier, en vérité je respectais certaine personne, on pouvait même dire que j’éprouvais de la sympathie. Pour Kyoya déjà, mon respect pour lui égalait ma sympathie, pour Asa, aussi… Enfin bref. Un bruit de coup contre la porte me fit tressaillir, et la lame s’enfonça dans ma main, entre deux os. Je me mordais les lèvres pour apprécier mieux la douleur et me cachais derrière la porte. Ne laissant qu’une bougie allumée. « Sire Kaito, je vous apporte votre diner. » Une servante, intéressant, j’avais envie de jouer un peu, l’ennui commençait à me prendre, j’ouvrais la porte tout en restant caché derrière et alors je l’apercevais dans l’encadrement, et la tirais à l’intérieur, laissant le plateau se renverser, je fermais la porte à clé et la plaquais contre un mur.

« Mademoiselle… Une servante n’a pas idée de déranger la noblesse à cette heure tardive. Mais je suis heureux, je commençais à m’ennuyer. »

Je posais ma tête dans sa nuque et respirait son odeur avec un sourire dément.

« Oh que j’aime l’odeur de la jeunesse et de l’innocence. Si rare comme parfum. Ils ne t’ont pas prévenu de qui j’étais, ou bien le savaient-ils très bien et ont ils sacrifier une servante inutile pour avoir la paix, comme on faisais des sacrifices au Dieu autrefois. »

Je reculais et léchais ma main ensanglantée.

« Soit, alors je suis un Dieu. Qu’attends-tu pour te mettre à genoux et m’adorer mademoiselle. »

M’exclamais-je en riant.

La jeune fille vit a peine la porte s'entre ouvrit qu'une main se pressa de la tirait a l'intérieure. Elle ne comprit pas bien se qui était en train de ce passer plaquer contre la porte de force elle était tétanisé par la peur. Elle sentait la respiration de Kaito dans son coup ce qui lui donné des frissons désagréable le long de son échine. Sacrifice mais bon sans de quoi il parlait celui-là on l'avait pas prévenue que c'était si dangereux puis si il l'avait fait elle n'y serait pas allé ils ne sont pas con ceux d'en bas. Son regard bleu fixait le plafond complètement apeurée et ses jambes jouaient des castagnettes. On lui avait jamais fait se coup là encore la jeune fille ce sentit d'un coup partir... Non elle ne tombé pas dans les pommes loin de la son frère prenait sa place. Sa tête retomba violemment fixant le sol quelque minute de ses yeux bleus. Ses jambes cessèrent alors de trembler net d'un seul coup mais elle ne se mit pas a genoux pour autant. Redressant lentement le regard vers l'agresseur de sa soeur on put lire une haine et une colère d'on seul un homme était capable. Keiro usa alors de sa force pour repousser le conseiller mais ne dit pas un mot. Il se plaça comme une servante se devait, bien droite, les mains sur son jupons le regard planté dans le siens il le salua noblement comme si de rien n'était.

"Excusez la violence d'on j'ai fait preuve ne n'aime pas vraiment qu'on froisse ma jolie robe."

Une excuse bidon donnée sur le tas pour ne pas avoir à expliquer comment une jeune femme comme elle avait put faire preuve de tant de force. D'autant plus que Kitsuki était d'un naturel peureux elle n'aurait même jamais osé dire quoi ce sois a se sujet. Puis c'était là parole d'une jeune servante contre celle du conseiller du roi elle n'avait aucune chance. Et ne ferais que s'attirer des problèmes. Heureusement pour elle, elle n'avait pas a faire face a ce genre de situation car son frère prenait soin d'elle et faisait en sorte a ce que rien de grave ne lui arrive.

Je me sentis repoussé, projeté contre le bureau qui se renversa. Mais ni les échardes qui s’enfonçaient dans ma peau, ni la surprise de voir une force si rageuse et masculine dans le corps frêle de la jeune femme n’empêchèrent mes yeux de briller plus intensément.

« Intéressant. »

Murmurais-je, alors que mon sourire grandissait et que je saisissais la poignard qui plus tôt s’était planté dans ma propre main. Je léchais le sang qui le recouvrait en me redressant. Sa voix lorsqu’elle prononça ces mots, sa voix était celles d’une jeune fille, mais les paroles, audacieuses, ou l’ironie se mêlait à une insolence à peine masquée, semblait sortir d’une autre bouche.

« Tu es dans l’antre du diable de Stonefolm et tu as encore le temps de te préoccuper de ta robe. La niaiserie dont sont capables les servantes m’étonnera toujours. »

Je m’approchais d’elle et lui murmurais à l’oreille.

« Je ne sais pas ce que tu es. Tu sembles bien plus que ce que tu parais être, et ça m’intéresse, alors amusons nous. Quant à ta jolie robe . . . »

Je saisissais la jeune femme par les cheveux en laissant mon couteau déchirer sa robe en diagonale, de l’épaule gauche à la hanche droite, avant de recommencer ce geste à l’opposé, de la hanche gauche à l’épaule droite.

« Un preux chevalier, ou n’importe quel personnage pathétiquement beau et mystérieux t’en rachètera une pour pouvoir s’amuser un peu avec toi. Car telle est la nature profonde des hommes et c’est en cela que je diffère d’eux. »

Je ris légèrement en la lâchant avant de lui assener une gifle sur la joue.

« Moi je prends sans rien donner en échange. Après tout, pourquoi pas, si j’en ai le droit, je ne m’en priverai pas ! »

Mais de toute manière, étais-je un homme ? Mon humanité semblait depuis bien longtemps m’avoir abandonné. Sinon, comment pourrais je m’adonner à ses jeux tout en dormant après.

Saisi par les cheveux la jeune fille grommelait mais ne réagissait pas plus que ça. Keiro restait sans bouger dans le corps de sa soeur, Il sentit la lame du poignard frôlait sa peau pour déchirer les vêtements de sa chère sœur. Mais les vêtements déchirer ne le gênait pas car il n'était pas comme sa soeur. Il devait la défendre et ses vêtement n'importé que peu, le corps frêle de la jeune était à découvert on pouvait voir la cicatrice brûlait de la flèche qui lui était pénétré dans l'épaule gauche, le regard bleu azur de la jeune femme se couvrit d'épais nuage et envoyait des éclairs au conseiller du roi. La gifle qu'il venait de lui donné le sortie de ses gonds. Keiro déjà d'un habituel assez bagarreur et protecteur ne supporter pas quand lève la main sur sa soeur même ses parents n'avait jamais osait le faire il ne serait pas le premier. Etant suffisamment proche du conseiller il lui donna un grand coup de coude dans l'estomac pour qu'il lui lâche enfin les cheveux. Une fois la chose faite il fit un bon en arrière pour êtres le plus loin possible des mains de cet homme.

*Keiro fais attention a toi...*
*T'inquiète pas soeurette je m'occupe de tout.*

La jeune fille était encore emprisonner dans son corps quand Keiro prenait sa place elle ne voyait rien, ne sentait rien mais elle savait qu'il était là et même qu'il était proche d'elle que jamais il n'aurait put l'être en étant vivant. La conscience de la jeune fille se rendormit au plus profond de son coeur laissant le contrôle le plus total de son corps à son frère. Un sourire mauvais s'afficha sur les lèvres de la jeune fille il se mit en position de défense si il voulait encore toucher a sa soeur il devrait lui passer sur le corps.

« C’est lâche de votre par de vous en prendre a une jeune servante. »

La servante portait une cicatrice, comme laissée par un projectile à pointe, sûrement une flèche. Pauvre enfant qui a du tant souffrir, n'en a tu pas assez ? Tu devrais t'enfuir, t'enfuir à toutes jambes de ce château, de ce monde. C'est pour ton bien que je fais ça, je renforce ta volonté vois tu. Quand tu seras sortie d'ici, tu ne voudra plus jamais revoir les murs de cet endroit maudit. Tu voudras t'en aller à jamais. Ce regard... Ce regard ! Je ris légèrement, elle semblait si déterminée, si fougueuse, mais quoi que sont tes armes gamines, tu ne peux rien contre le diable. Tes anges gardiens et autres nobles pendus à ton cou et qui se font tes champions simplement parce que c'est drôle de ressembler à une tragédie théâtrale. Ils ne peuvent rien contre moi, car je suis au dessus de tout ici. Et tu en fais maintenant, la dure expérience. Le coup de coude me fuit reculer mais je ne laissais échapper aucun cri, aucun gémissement. Je ne voulais pas montrer que j'avais été surpris et que j'avais ressenti de la douleur. Mon visage ne changea pas, avant, après, ou pendant le coup. Je restai le même, impassiblement sadique, résolument dément. Mais elle, elle changeait, depuis que j'avais commencer à l'agresser, elle était en constant changement.

"Lâche ? Je m'en prends à qui me plaît, chevaliers comme servante, soldats comme esclaves ! Je suis le diable ici, et toi tu n'es qu'un vulgaire insecte qui se dresse en travers de mon chemin, tu es pathétique, rien que t'as vu mélange en moi, l'envie de rire et l'envie de pleurer."

De toute évidence ce n'était pas la servante qui avait parlé pour me dire les précédents mots. Mais qui était ce alors ? Etrange, j'étais habitué aux phénomènes exotiques mais ça ne me disait rien.

"Donne moi ton nom ! Tu n'es pas la servante. J'aimerai bien connaître mon camarade de jeu."

J’essuyais mon doigt d'où coulait encore du sang sur mon torse, en travers du tatouage de ronces avant de le porter à mes lèvres et d'envoyer un coup de pied dans la chaise à mes cotés pour l'envoyer se briser sur le corps de la jeune femme.

"Comment crois tu que j'en suis arrivé ou j'en suis, si haut placé et toujours en vie dans ce monde impitoyable. En étant plus fort, plus impitoyable. Ne t'imagines pas que tu puisse me vaincre par la force. En fait ne t'imagines tout simplement pas que tu puisse me vaincre, par quelques moyens que ce soit, tu devrais t'offrir à moi, je ne veux que m'amuser, ensuite ça serait fini !"

M'exclamais je enfin alors qu'en quelques secondes j'avais rejoint la jeune femme et que mon visage était penché sur le sien.

Le jeune homme ne comprenait ce qui se passé dans la tête de se conseiller... Heureusement grâce a sont entraînement de garde il esquiva la chaise de peu. Keiro ce souvenait de sa vie de garde au Palais il se souvenait du jour ou le roi était en ça compagnie. Un jour d'entraînement sous le soleil brûlant de midi il se trouvait parmi tous les soldats et quand il croisa le regard du conseiller il avait su tout de suite qu'il n'était pas très honnête comme homme. Toujours en position d'attaque quand il lui demanda son nom il se souvient de l'un des règles fondamental du duel la présentation. Le jeune homme toujours fidèle a son enseignement et quelque peu arrogant sur les bords, mit sa main sur son coeur et fit une révérence avec un sourire moqueur affiché sur son visage. Il affronté le corps de la soeur, mais l'esprit du frère n'est ce pas troublant même pour un homme comme lui qui semblait lire sur son visage qui il était réellement "Keiro le garde loyal et serviable mort il y a un an au combat", enfin maintenant Keiro s'en fichait pas mal la seule chose pour laquelle il était encore dans se monde était endormit au fond de son coeur.

"Je suis Kitsuki Momoro, Servante."

Annonça t-il avec une pointe d'amusement dans la voix sa voix d'ailleurs commençait a changer elle aussi. Elle prenait un ton légèrement plus grave, le regard sévère comme celui d'un homme on aurait presque put voir revivre dans ses yeux dans son corps l'homme qui était mort il y a un an. Son visage a quelque centimètre de celui de sa soeur il aurait voulu lui faire une petite blague, mais le moment était mal choisi pour ça. Keiro posa un pied au niveau de l’abdomen du conseiller et le repoussa violemment pour qu'il aille trébucher contre son bureau déjà renversé. Le jeune homme passa une main dans les cheveux rose de sa soeur avec un sourire ou se mélangé plaisir du combat et une pointe de sadisme.

"Ca faisait longtemps que je mettais pas amuser de la sorte. Ah au faite il faudra que vous me passiez sur le corps pour que je vous sois un jour soumise..."

Elle avait tous les réflexes du soldat entraîné,ainsi même que les principes. Le nom aussi d'ailleurs, Momoro, ça me disait quelque chose, et ce regard... Il me rappelait, une silhouette parmi tant d'autres mais ma mémoire était certainement la meilleure d'Eldenia. Je me rappelais la voix de l'officier supérieur parlant à ce jeune soldat, le nommant Momoro Keiro, je me souvenais qu'il m'avait regardé, et que ce regard était le même que celui qu'elle me lançait à présent.

"Kitsuki Momoro ? Ne me ment pas je ne suis pas idiot !"

Moi même m'inclinais légèrement d'un geste remplit d'ironie. Moi aussi j'avais été soldat à une époque. Après m'être enfui, j'avais été recueilli par un ancien assassin vieux et froid qui avait fait de moi son élève. Mais je n'aspirais pas à devenir assassin, je voulais quelque chose de plus prestigieux, de plus influent, de sorte à ce que je puisse me venger de Pallengad. J'étais alors devenu soldat à mon tour, à seize ans, mon talent hérité du vieil homme qui fut mon maître me fit gravir les échelons à une vitesse incroyable et ne fit qu’accroître ma haine déjà grande pour les soldats. Les enchaînements d'opportunité firent de moi le conseiller du roi, j'avais atteint mon objectif mais je n'avais rien perdu de mon talent et me souvenais des principes des soldats tout en les méprisant.

"Je suis kaito Miura, mais ce sera Kai-sama pour toi..."

Même sa voix commençait à changer, de toute évidence, ma clairvoyance ne m'avait pas trompé, pas pour rien que j'étais le conseiller, je décelais chaque chose et m'en servais avec talent. En un rien de temps je me retrouvait projeté mais rattraper ma chute et sautait en arrière pour me retrouver debout derrière le bureau renversait, comme pour la chaise, je donnais deux violents coup de pied dedans et c'est deux dangereux projectiles que j'envoyais voltiger à travers la pièce. Avant d'y lancer la torche suspendue au mur.

" Les servantes viendront nettoyer ça, t'inquiètes pas"

Dis je en regardant les flammes lécher sa silhouette.

"Le plaisir est réciproque et je m'amuse autant que vous officier Keiro, mais expliquez moi donc comment se fait il que vous soyez dans ce corps si frêle. Oh mais je te soumettrais et je te passerais sur le corps si tel est ton désir."

Keiro le regarda vers ses galipette que se retrouver debout il était nullement impressionnait, il avait déjà vue mieux. Regardent le bureau passé sous ses yeux il esquissa un sourire narquois. L'officier toujours dans le corps de sa soeur regarda le conseiller. Il ne l'avait donc pas oublié, il devait donc savoir aussi qu'il était mort ou peut être avait-il oublié ce détail, de plus c'était impossible qu'il soit encore vivant car des milliers de témoin l'avait vu mourir par l'honneur de Stonefolm. Il était bien le premier à comprendre qu'il existait vraiment malgré le faite qu'il ne puisse le voir réellement dans son propre corps d'homme de 20 ans. Il avait était le plus jeune officier de l'histoire de Stonefolm sa vie c'était arrêté alors qu'il allait devenir l'un des meilleur guerrier du siècle. La jeune femme fit un pas en avant son corps toujours a semi nu elle tourna la tête vers lui avec le même sourire narquois sur les lèvres. Il était vivant malgré lui et resté toujours auprès de sa soeur il la protégerait même si il devait en mourir une deuxième fois.

"Très bien monseigneur j'arrête ma petite plaisanterie, je me présente donc Keiro Momoro officier de l'armée de stonefolm, je suis mort il y a un an au combat. Maintenant mon bon conseiller expliqué moi comment un mort peut-il être en vie ?"

Le jeune garde on peut qu’il se payer la tête du conseiller un peu ouvertement et son sourire n’avait toujours pas quitté ses lèvres. On peut dire que Keiro n'avait jamais était si énervé, et puis il avait attaqué sa sœur il devait assumer les conséquences de ces actes. Le faite que Keiro soit toujours encore en vie défiait toute les lois de la nature et il le savait bien qu'on précise qu'il était mort il y a un an il sèmerait le doute dans l'esprit du conseiller. Il n'était pas habituer a affronté les fantômes il l'aurait d'ailleurs parié.

"Je ne desir rien venant de vous très cher Kaito Muira. Je suis là dans l'unique bute de protéger ma soeur de vous je le ferais, mais serai vous capable de tuer un homme déjà mort monseigneur."

Dit-il en ricannant intérieurement. Kai-sama, Kai-sama plus pour très longtemps si vous voulez mon avis.

Les flammes dansaient sous mes yeux et il se dressait au milieu, dans le corps de la servante. La douleur semblait l'atteindre bien moins que les personnes normales et de toutes évidences il été doté d'une force égale à son agilité et à sa capacité d'esquive. Je souris, un adversaire à ma hauteur ? Non, impossible, je n'avais plus trouvé d'adversaire à ma hauteur depuis l'armée. Et encore, j'étais là et les adversaires avaient tous péris, alors l'étaient ils vraiment ? Pourquoi échapperait il à la règle. Ah oui, pourquoi pas parce qu'il était mort tiens ? Enfin, j'avançais, m'approchant des flammes en souriant. Keiro Momoro, on avait entendu parler de lui comme un des meilleurs officiers de l'armée de Stonefolm. Le meilleur ? Il était mort alors certainement, pas, seul la mort ou la vie prouvait votre valeur. la sienne avait été renommée mais sa mort l'avait réduite au silence. Moi je vivais malgré les centaines de combats.

" Je ne suis pas un sage, ce genre de secrets, de phénomènes, je ne les connais pas. Mais on dit qu'un être cher peut retenir ou même rappeler les âmes des morts si il ne peut se passer d'elles. Ce n'était pas mon cas, peut être l'était ce de cette servante."

Mais je n'étais pas habitué à ce genre de combat, et de toute évidence, je ne savais pas comment vaincre un mort, si je n'avais jamais rencontré de vivant capable de me battre. Pouvais je véritablement venir à bout d'un mort ?

" Je ne sais, pourquoi ne pas essayer ?"

Je faisais un bond sur le coté et de l'armoire sortait deux longs sabres. Taka, le faucon, et Hebi, le serpent, deux sabres uniques et différents, que j'avais hérité de mon ancien maître, enfin hérité était un grand mot. J'en avais pris possession à sa mort comme de ses combinaisons et de tout le reste de ses armes, et tout cela était cloîtré dans cet armoire finement ouvragée. Tendant le poing, j’arrachais les rideaux pour laisser entrer la lueur de la lune et je souris.

"Keiro, reprenons au début et faisons ça dans les règles de l'art."

Je plantais les deux sabres dans le sol et l'apostrophais.

"Choisis ton arme et battons nous"

Je souriais et glissais ma main dans mes cheveux, mes yeux rouges sangs le fixaient, si j'étais handicapé par le fait que j'étais torse nu et que j'étais moi, encore vivant, il portait une robe à moitié déchirée.

Keiro s'approcha lentement mais surement vers les deux armes. Il était peut être temps pour lui de filait car si il continuait ainsi encore longtemps il y avait des risque pour que sa soeur ne se réveille pas. Récupérant l'une des deux sans vraiment y portait plus d'attention le jeune homme eu une idée lumineuse pour quitter le combat. Non il n'avait pas l'intention de se battre contre le conseiller du roi il fallait être fou pour le faire. Surtout quand on connait sa réputation de dangereux combattant... Après avoir récupérer son arme le soldat fit un bon arrière se tourna vers la porte le sourire plein de malice. Il fonça tête baisser dans la porte pointent son arme vers celle-ci il prisa la poignet de la porte grâce a son arme et enfonça la porte de son épaule. Il avait préféré la fuite plus tout que le combat pour une fois... Enfin s’il avait été encore en vie il aurait combattu, mais il ne l'était pas et en plus il utilisait le corps de sa soeur. C'était trop dangereux pour elle peut être qu'un jour quand elle serait plus forte il retentera un combat a la loyal contre lui, mais pas pour le moment.

"Ce n'est pas que votre compagnie me dégoute très cher conseiller mais j'ai affaire ailleurs nous reprendrons ce duel plus tard..."

L'officier quitta la pièce en lui faisait une petite révérence. Il courra aussi vite que les jambes maigres de sa soeur permettait. Et en plein milieu de sa course il quitta son corps la jeune fille se réveilla d'un coup et faillit trébucher. Son frère lui disait de courir le plus vite possible et le plus loin qu'elle pouvait. La jeune fille remarqua que ses vêtement était déchiré elle tenta avec ses bras et ses mains de combler les vide toujours en courant. Son frère a ses cotés rigolait en s'excusent il n'avait sois disent pas pu faire autrement.

*Je suis a semi-nu dans le couloir, je cours comme une dingue et sa te fait rire ?*
*Excuse moi c'est la situation c'est plus tôt nerveux comme rire.*

L'esprit continua de rire tout le long de leur trajet.

Ces mots, ces phrases, tout était emprunt d'ironie. Il m'intriguait ce type, et me plaisait, autant je n'avais rien à faire de la servante, elle ne représentait absolument rien, elle n'était rien de plus qu'une servante mais lui... Un mort, une âme retenue dans ce monde, un esprit défunt que l'on conservait pour se protéger, un ange gardien en gros. Mon sourire ne disparut pas, il voulait partir ? Mais je ne laisserais pas faire, beaucoup trop intéressant !

"Oh non, ne me quittes pas si tôt, tu es si. . . Intriguant, Keiro-kun"

Je lui adressais un gigantesque sourire, qui sur le visage d'un autre aurait certainement été radieux, mais sur le mien était plus effrayant qu'autre chose. Mais c'était trop tard, il partait déjà, il semblait qu'il avait tout préparé et ses pas déjà l'emmenaient loin de moi. Oh mais je le retrouverai, elle restait une servante au château, je pouvais l'amener à moi quand bon me semblait, je regardais la porte détruite, puis le bureau entier avant d'appeler les gardes pour qu'ils éteignent le feu.

"Pardonnez moi messieurs, je me suis endormi et en bougeant j'ai du faire tomber la bougie, j'ai brisé la porte en essayant de m'enfuir."

De toute manière le feu avait réduit à néant les traces de luttes, et qu'est ce que ça aurait changé, je faisais ce qui me plaisait, lorsque les gardes furent sortis, je m'aprochais de la porte brisé, il avait laissé tomber ici, l'épée que je lui avais tendue, le Faucon, Taka. *Quand nous nous retrouverons je te confierai cette arme pour que tu puisses m'affronter*, pensais-je.