Héhéhé

Effectivement, Asa n'avait besoin que de ses baisers pour étre heureuse. Ajoutez a cela cette jolie déclaration et le coeur de la jolie blonde se fendilla. Emue, elle se glissa sous le bras du roi, histoire qu'il la serre contre elle tandis qu'elle tracait le contour de ~~sa graisse~~ ses abdos de son doigt. Les cheveux de Kyoya gouttaient dans le dos de la servante, comme une fine pluie...Comme celle du soir de leur "rencontre".
"Moi aussi, j'ai besoin de toi...Contrairement à la plupart de tes sujets, je pense, ta présence me rassure"
Elle accompagna sa petite déclaration à elle d'un joli sourire, vous savez? Celui qui fait craquer le grand monarque

(Mais Nan le premier soir où ils s’étaient rencontré c’était dans la bibliothèque !)

L'une pour le ciel
Et l'autre pour l'enfer
L'une pour le miel
Et l'autre pour l'amer
Dans ce genre de moment le plus grand ennemie du roi était le temps, il aurait voulu pouvoir rester encore longtemps, stopper le temps, oublier le passé mais tout refait surface à un moment, plus de dix et il devait faire son deuil des mots simples mais si difficile à mettre en application. L’ange se sentait alors déchiré entre deux femmes, pendant un moment il fuyait presque les yeux d’Asa voulant pensé à autre chose, c’était une sensation horrible comme si ça le rongeait depuis longtemps l’amour pour la mère de son fils unique nourrissait sa haine, voulant pensé à une autre c’était comme faire une croie dessus.
L'une pour le jour
Et l'autre pour la nuit
L'une pour l'amour
Et l'autre pour la vie
La jolie servante était magnifique, ses mots doux, son sourire de miel, l’ange noir tendit alors son bras attrapant une autre serviette blanche comme neige et doucement il enroula la jeune femme dedans, la laissant passer ses doigts sur son torse il lui sourit suite à ses dires, la gardant ainsi prêt de lui, sa peau contre la sienne. Doucement l’ange sombre posa sa main dans les cheveux de la demoiselle, cette instant aurait pu durée une éternité, le temps était un ennemie dans les seuls moments où l’on se sent bien avec quelqu’un, Kyoya retrouvait des gestes, des mots qu’il avait perdue il de ça bien trop longtemps, comme si Asa venait fermer une plaie ouverte encore saignante.

« Y a des moments comme celui-ci où j’aimerais ne pas être un roi … »

(BAKA! Leur vraie rencontre je parle! ou ils se sont enfin rencontré, bref, c'était encore de la poésie, spece de béte!)

« Y a des moments comme celui-ci où j’aimerais ne pas être un roi … »

Asa lança a l'ange noir un regard triste, plein de compassion. Elle posa sa téte contre son torse (toujours aussi musclé), fermant les paupières
"Et moi, j'aimerais ne pas étre qu'une simple servante...Tout serait bien plus simple dans ces conditions..."
Et oui, malheureusement pour les deux amoureux, ils étaient obligés d'appliquer un célèbre dicton -Pour vivre heureux, vivons cachés- Ce n'était pourtant ni la recherche de la gloire ou du pouvoir qui animait la jeune femme, c'était juste l'impossibilité d'échanger des regards avec le beau roi sans avoir une boule au ventre, de peur que quelqu'un sache les interpreter, ces regards..C'est le fait de ne pas pouvoir lui glisser des mots doux et des baisers tendres devant toute sa cour. C'était ne pas pouvoir lui prendre la main et partir devant les yeux de tous en une longue balade, une fin d'après midi. Bref, c'était ne pas pouvoir se comporter comme un couple normal...D'un autre coté, cela rendait chacunes de leurs entrevues plus exitantes, comme un jeu...
La jeune femme blonde resserra fermement les pans de la serviette blanche, jetant un regard affectueux au souverain a travers ses mèches blondes qui lui barraient le visage. Elle vola un baiser à Kyoya et sortit de la salle de bain, cherchant après ses vétements, se disant qu'il fallait peu étre qu'elle se présente a son boulot un jour, puisqu'il ne fallait pas éveiller les soupsons...

Tout ce qu’il fit à ce moment là c’est la laissé filé, le soleil était levé il était normal elle devait s’enfuir même si pour le moment il la tenait prisonnière, oui la porte de la chambre de l’altesse était verrouillée. Marchant, l’ange sombre s’adossa contre la porte de la salle de bain ouverte, de cette façon il avait un œil sur tout ce qui se passait dans sa chambre et donc sur Asa qui avec délicatesse se rhabillé. Il ne dit pas un seul mot, il l’observait seulement, ce n’est pas qu’il n’avait rien à dire, mais le silence était de mise.
Une fois que la demoiselle avait enfilé à nouveau sa belle robe blanche du soir, il s’approcha d’elle doucement, la prenant par la taille, la collant contre lui, plongeant son regard si bleu couler en elle !

« Mais au fond tu es une princesse ! »

Il le regarda à ce moment là droit dans les yeux, avant de décoller ses mains de sa taille pour les loger dans cou, tout en laissant glisser sur sa peau un petits bijoux, fermant le fermoir. Le roi venait de lui mettre au cou un trèfle à quatre feuilles en or blanc !

Alors qu'elle était fin préte, soulevant d'ailleurs un problème plus que locace, Comment retourner dans sa chambre avec sa robe de bal sans éveiller les soupsons?, Kyoya vint se coller contre elle, lui murmurant un joli compliment. Un compliment qui la remplit de joie, savoir qu'il la voyait, lui, comme une princesse. Lui qui était roi, elle qui n'était, aux yeux des ministre et de la cour, pas grand chose...
Alors qu'elle remuait une fois de plus des idées sombres, l'ange noir lui offrit quelque chose... Un collier. Finement fuselé, d'or blanc, il représentait un trèfle à 4 feuilles. Symbole de chance? L'avenir nous le dira bien un jour...
Hors, Asa avait déja vu ce pendentif, dans les mains de l'ange. 2 fois. Une fois dans la bibliothéque et une fois dans la foret... Ce n'était pas un bijoux d'homme. Un ancien présent? Un souvenir?
La jeune servante ignorait l'exacte signification de ce cadeau, mais il avait l'air si solenel que l'attention n'échappa pas a la blondinette.
Elle prit le tréfle blanc entre ses doigts
"Merci...Kyoya..."
Pour l'instant, elle n'avait pas de cadeaux pour lui? mais pourquoi pas prochainement?

Pour être exacte la mère de son fils unique était l’une des propriétaires, du moins l’ancienne propriétaire de ce pendentif, l’ange sombre l’avait reçu de sa mère qui un jour espérait le voir marié et avec des enfants, mais à l’époque le jeune prince offrait ce bijou à des personnes qu’il appréciait particulièrement, des jeunes femmes uniques à ses yeux, pas de simple maîtresse … Kyoya l’avait violemment arraché à la derrière femme qui le portait, dans excès de colère il avait brisé la jolie chaîne, elle était maintenant comme neuve. Avec douceur et délicatesse il passa sa main sur le haut de la poitrine de la demoiselle, prenant le médaillon dans ses doigts il le fixa un petit instant avant d’offrir un sourire à Asa ! Lâchant l’or qu’il avait entre ses mains, il passa ses doigts sur la joue de la jolie servante tout en souriant. Il souleva alors avec douceur son menton penchant sa tête vers elle, et il l’embrasse, avant de prendre le pas vers la salle de bain. Il savait qu’elle allait partir et il n’était pas doué pour les au revoirs …

La joueuse de la jeune servante esperait vivement que c'était pas un mauvais présage, du genre "ayé, t'as la décoration adéquate, tu vas mouriiiiiir" ou un truc du genre ^^
Alors que la jeune servante, elle, était très contente de ce cadeau...Ca voulait bien dire quelque chose non? méme si elle pouvait s'en vanter devant ses amies vu que leur liaison est secréte...Enfin, bref, méme sans ca, elle n'était pas du genre (on parle du perso bien sur) a aller raconter ces choses la a tout vents!
Elle l'embrassa comme si c'était la dernière fois, histoire de faire durer le plaisir
Puis Kyoya s'écarta, laissant entendre que l'heure de se séparer était venue
Asa s'approcha de la porte en levant des yeux amusés au ciel, quel gosse, ce Kyoya, il évite les séparations comme un mome!
La jeune femme blonde posa sa main sur la poignée mais...
"Euh...Kyoya, c'est vérrouillé...Tu dois avoir la clé non?"

(La chuuuute )

La clé ? Oui c’est vrai qu’il avait verrouillé la chambre, l’ange sombre fit alors demi-tour, il n’était pas encore entré dans la salle de bain, il s’approcha de la table basse du salon, la clé était posé sur le verre froid. Il la glissa dans la paume de sa main, en se dirigeant vers la jeune femme. Il lui tendit exprimant vers elle, un léger petit sourire, elle la prise avec douceur et le clic fatal retentit dans le silence de la pièce, le vent soufflait dans la chambre, laissant s’envoler les souvenirs d’une nuit …
La princesse ne tarda pas à quitter la chambre, referment la porte derrière elle, laissant le seigneur seul. Celui-ci ne tarda pas à s’habiller, les affaires reprennent !

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