( Le temps de l'échange )

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Finalement Yuuichi était sortit des cachots ! Après l'irruption de la reine, tout s'était déroulé très rapidement. Kasumi avait fait sortir tout le monde sans problèmes excepter Yuuichi. Il avait néanmoins apprit que tout ceux de Stonefolm avait put retourner chez eux sans problèmes. Quelques temps plus tard, des gardes étaient venu le chercher pour l'amener avec eux. Maintenant il marchait les mains liées dans le dos, ce qui ne faisait qu'accroitre la douleur à son bras et celle dans son dos. Son regard bleuté était fixé sur le dos de Kaori qui marchait devant lui. Il avait finalement eu raison quand il avant penser que leur prochaine rencontre ne serait pas de plus joyeuse ! Lorsqu'un garde le poussa dans le dos, faisant éclater un éclair fulgurant de douleur dans le corps de l'homme de Stonefolm, la princesse se retourna. Yuuichi ne put s'empêcher de braquer son regard bleuté sur elle mais elle se retourna asser vite. Finalement, la petit troupe s'arrêta devant le palais d'odres. La princesse demanda aux gardes de l'amener à un arbre où il se laissa glisser sur le sol avec un soupire. Sa jambe le faisait atrocement soufrir et la promenade qu'ils venaient de faire ne l'aidait pas du tout ! Le capitaine promena son regard autour de lui avant de finalement appuyé sa tête sur le tronc d'arbre et fermé à demi les yeux, épuiser autant physiquement que mentalement...

Les mains liées dans le dos, les yeux bandés la conseillère de Pallengad était à cheval assise et heureusement pour elle aucun mot n’était sorti de sa bouche. Le grand seigneur chevauchait en tête d’une petite troupe soigneusement fermer par celui qu’il avait donné capitaine pendant l’absence de Yuuichi, le visage sombre Kyoya guida la troupe jusqu’au palais d’ordre, son étalon aussi si sombre que la nuit était nerveux comme toujours, martelant ses sabots contre le sol à chaque foulées. Normalement l’ange noir ne devrait pas tarder à tomber nez à nez avec l’un de ses infâme Pallengad. Qu’importe dirigeant son équidé avec les rênes dans une main, l’autre poser sur son arme, ses yeux si clairs lançait volontairement déjà des éclairs partout où il se posait, d’un signe de bras, il arrêta la troupe restant à cheval.
L’expression si noir du roi de Stonefolm tomba sur ses ennemis voyant la petite fille chérie de Kenji mais qu’es qu’elle faisait là, une princesse n’a pas à se mêler de ce genre d’histoire encore voir l’héritier ne l’aurais pas surpris mais la princesse, tout tournait à l’envers dans leur famille …

« Perdons pas de temps, j’ai pas que ça à faire, enlever lui le bandeau des yeux, Shiin tu l’as tient et la détache qu’une fois que Yuuichi le sera aussi ! »

Leur capitaine était assis contre un arbre, il n’allait effectivement pas très bien … Mais le monarque fit signe de rien gardant comme à son habitude ses émotions pour lui, il parlait d’une voie puissante et imposante restant perché sur l’étalon sombre !

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En effet, derrière le souverain, perché sur un grand étalon alezan, le jeune soldat était là. Non pas que cela lui fasse plaisir mais il avait reçu un ordre et l’exécutait à présent. Le fait que le Capitaine passe sa vie dans les cachots de Pallengad ne lui faisait ni chaud ni froid mais sir le Roi voulait récupérer son cher Capitaine, il n’avait d’autres choix que de l’aider. Aussi, maîtrisant parfaitement son cheval, il s’avançait derrière Kyoya, gardant un œil sur la prisonnière et en même temps sur l’environnement afin d’anticiper la moindre attaque. Mais non, les Pallengad étaient bien là, au lieu du rendez-vous et Yuuichi était assis au pied d’un arbre, en piteux état. Shiin ne lui jeta qu’un rapide regard avant de descendre de son cheval, laissant sa main glisser sur l’encolure de l’animal au passage, comme une simple caresse mais aussi une demande d’immobilité.
Sans un mot, il récupéra la prisonnière, perchée sur une jument montée par un garde et la fit descendre doucement pour ne pas choquer l’assistance. Il l’avança ensuite vers le petit groupe et enleva le bandeau de la jeune femme. A présent, il restait immobile, tenant d’une unique main la prisonnière, l’autre étant posé sur le manche de son épée affûtée. Toujours méfiant en présence des ennemis, le visage fermé du militaire se posa alors sur les autorités d’en face.