Fin d'après-midi ...

Cheval blanc emporte moi …
La jeune fille avait ce beau sourire sur ses lèvres, un peu plus tôt elle avait frôler le seuil de l’écurie demandant poliment qu’on lui selle un cheval, ce fut alors un adorable hongre qu’un palefrenier amena à la jeune noble, il portait une magnifique selle, brillante sous les rayons de soleil, un collier de chasse orné pas autant que ceux de la sellerie royale mais on pouvait tout de suite comprendre d’où venait Matsuri. La jeune noble était alors fièrement assise sur un beau cheval clair, le dos droit, elle était élégante, monter en amazone donne un certain prestige une grâce ses longs chevaux châtains se balançait au rythme de l’allure de l’équidé, elle accompagnait le mouvement avec souplesse, cette demoiselle était une véritable petite gymnaste, plus jeune les pointes et les ballets faisaient partie de son environnement mais aujourd’hui elle avait grandis, partant de sa maison de naissance elle avait du tourner une page. Malgré ses 18 printemps elle n’était plus une enfant, elle devait être femme quelque chose de difficile au fond, on vous ordonne de quitter un monde nous obligeant à devenir quelqu’un et si l’on ne souhaite pas changer ? Matsuri était toujours restée elle-même, avec ses défauts et qualités elle était ainsi et il faut l’accepter. Sa joie de vivre habituel était présente malgré que le rêve nages en elle aujourd’hui, la noble se dirigea vers un endroit aussi féerique que ses songes, le lac fééria …
Devant la grande étendu d’eau elle stoppa le grand cheval, droit perché sur son moyen de fuite si nécessaire elle fixait les petites vagues pendant plusieurs minutes, et son regard se baissa et mit pied à terre. La longue robe violette traînait un peu sur le sol faisant danser quelques brins de poussière sur le moment, elle laissa alors l’animal détendre son encolure pour brouter. Prenant le pas elle fit un tour sur elle-même rêvant de danse comme une enfant elle sourira, tournant autour des fleurs au fils des tours des petits mouvement elle retrouvait ce goût, une passion presque envoler, qu’un père demande de cacher mais c’est si magique …
Soupirant elle finit par s’assoire au bort de l’eau, trempant sa main dans l’eau, la douceur de ses doigts qui glissait sur le liquide, ferment un petit moment les yeux, laissant la brise soulever sa chevelure …

La grande enfant avait bien souvent tendance à s’engouffrer dans un monde qui est le sien oubliant le reste autour d’elle, fixant alors l’équidé qui buvait paisiblement de l’eau, ses songes la noyait un peu trop, elle n’avait pas remarquer que quelqu’un d’autre était non loin d’elle et quand il s’approchera ou au moindre petit bruit sec comme toujours elle allait s’effrayer, elle savait pertinemment quand sortant de sa chambre, ses peurs reprenaient rapidement le dessus et même dans ses propres appartements, une simple araignée et la demoiselle sortait en hurlant tétaniser. Mais depuis qu’elle était à Stonefolm, depuis qu’il n’y avait plus ses parents autour d’elle un certain goût pour l’aventure c’était développer chez Matsuri et la peur n’était plus un obstacle infranchissable, elle avait compris que ça serait un défaut présent à vie, imprégné dans son corps tout entier et pour toujours mais elle avait décidé qu’elle ne se laisserait plus enfermer à cause de ça !
Rêveuse elle se souvint alors qu’un jour elle avait aperçu une superbe licorne, un cheval gracieux qui incarnait une certaine perfection, une magie, un animal qu’on voudrait posséder presque mais pourquoi emprisonner des fils et filles de la nature, rien qu’un simple cheval devrait pouvoir vivre libre, seuls eux devrait pouvoir décider de venir vivre avec l’homme, certain personne du royaume possédait des animaux mais eux étaient-ils d’accord de vivre la vie quotidienne d’un humain ? Certain ne le sont peu être pas …
Ses doigts étaient toujours dans l’eau tournant agilement, créant un mélange de goutte d’eau tout ceci en rêvant. A l’aide de son autre main Matsuri sortit le médaillon du pendentif qu’elle portait, elle décrocha de son cou !
Elle n’avait pas entendu le jeune homme se glissé dans un buisson et l’observer, elle ne remarqua sa présence qu’au moment où il prit la parole et quand il ouvrit la bouche, elle s’effraya, comme pour se mettre sur la défensive tout son corps se crispa, immédiatement elle lâcha le bijoux qui était dans ses mains, tournant son regard vers celui qui lui avait fait peur.

« Euh … bah vous savez pour trouver la tranquillité c’est un merveilleux endroit… Qui êtes-vous si je peux demander ?! »

Curieuse, mais néanmoins méfiante, c’est aussi pour ça qu’elle demanda qui il était elle savait qu’elle était en territoire neutre et jamais à l’abri d’un ennemi de l’ange sombre, mais elle lui décrocha un petit sourire quand même. Face à lui elle se releva, tout en accrochant à nouveau son pendentif !

Excessive pour lui mais naturel pour elle, la demoiselle n’en pouvait rien, elle s’effrayait pour un rien et encore en général elle se mettait à hurler et à se cacher derrière la première personne qui passe devant ses beaux yeux verts. La grande enfant écouta alors avec soin ce jeune homme nommé Orion qui n’était autre qu’un simple voyageur armé certes mais bon il le fallait aussi, enfin tout ce qui importait c’est qu’il ne soit pas un ennemie pour elle, le simple fait de rencontrer un Pallengad la terrifiait, elle n’était pas spécialement pour ou contre cette guerre mais elle était fier de faire partie de Stonefolm et rien que ça pouvait changer beaucoup de chose ! Voyant qu’il s’inclina, elle lui adressa une fois de plus un petit sourire et fit une petite révérence à son tour, gardant toujours la tête comme on le lui avait apprit !

« Oh bien enchanté Orion, je suis Matsuri je fais partie de la noblesse de Stonefolm ! Un voyageur vous en avez de la chance parcourir le monde, voir des contrés différents ça doit être génial !»

Le faite de s’évader, de s’enfuir du quotidien est une idée qui avait toujours plus à la jeune femme, vivre des aventures, tant de chose merveilleuses à ses yeux mais impossible …
Elle tourna légèrement observant le paysage un court instant, le soleil n’allait certainement pas tardé à ce couché, les lucioles commençaient déjà à danser au dessus de l’eau, les grillons offraient leur chant, mélodie d’été qui comblait les instants de silence entre les deux jeunes gens, ici la jeune noble se sentait bien entouré de la nature sans arme oui mais elle ne sait pas ce battre alors pourquoi s’encombrer d’une lame inutile !

« Et bien moi, je ne suis pas encore vraiment chez moi au château je suis une résidente que depuis plus d’un mois et ma vrai maison me manque un peu … Cette forêt est magnifique, un peu dangereuse aussi mais ça fait partie du jeu et c’est ce que j’aime ici ! »

Depuis qu’elle vivait à Stonefolm on lui enseigna une certaine haine envers l’autre royaume mais sans pour autant lui donner d’argument valable, c’est ainsi et puis voilà mais la jeune femme était de nature curieuse, elle est alors allée fouiné dans la bibliothèque pour trouver ses réponses, chose qui l’avait étonné toute cette guerre était la cause d’une seule et unique femme, par-dessus ça on rajoute une histoire d’amour suivit encore de politique le cocktail parfait pour une guerre ! Mais pourtant avec toutes ses histoires elle ne détestait pas Pallengad pour autant à ses yeux ça restait un peuple qui pour le moment ne lui avait rien fait, mais ce royaume lui faisait peur, pour eux le simple fait de porter le nom ennemie était bon a balancé aux cachots …
Loin du palais, pas tellement le territoire de l’ange sombre débutait au bout de ce sentier, chemin par lequel elle est arrivée d’ailleurs enfin de là a prendre un garde à chacune de ses sorties, bon il faut l’avouer ça lui aurait éviter bien quelques problèmes mais bon …

« Vous voyez ce petit sentier, et bien il suffit de le suivre pour arriver au château, ce n’est pas très loin et encore moins loin à cheval ! Quoi comme chose ?! »

Curieuse oui, on va dire que la jeune femme était friande d’histoire, mais pas de ragots d’histoires, enfant elle avait toujours aimé qu’on lui conte des histoire de prince charmant, la faisant rêver, le temps de quelques mots s’envoler sur un tapis un volant !

« Vous savez ici, en plein milieu de la forêt je pense pas risquer grand-chose, mais si vous le dîtes ! »

On voyait que le jeune homme en face d’elle était un voyageur il était entrain de remplir une gourde d’eau en choisissant le liquide se lac il allait emmener avec lui une petite part de magie venant des animaux merveilleux de la forêt, dans ses quelques gouttes nageaient des rêves, une énergie mystérieuse tellement de secret …
Matsuri écoutait Orion avec attention, elle s’attendait un peu à se qu’il lui livre à travers des mots des images fantastiques, bon ses premières paroles l’étaient mais la fin était un peu moins rose que prévu, des morts, des mutilés, un dragon qui en tue un autre oula tout ça fit frissonner la demoiselle allant jusqu’à la faire grimacer légèrement …

« Ah oui, si c’est pas très beau à voir vous avez pas besoin de me le raconter … Mais euh vous avez pas un peu peur ? Voir des créatures s’entrent tué, des hommes morts mutilés rien que ses simples mots me font peur à moi alors les apercevoir ça doit vraiment être horrible ! »

De plus le mercenaire restait calme, comme si ça ne lui faisait rien, il avait vu des images choquantes et rien, pour la jeune noble ça semblait étrange, rien que de voir du sang pouvait la faire tomber dans les pommes pour une simple crise de panique. La grande enfant était aussi de quelqu’un de très sensible, rien que le fait de voir un petit oiseau mourrant pouvait la faire fondre en larme, doucement elle échappa son regard de celui du jeune homme, posant un œil sur sa monture parfait il ne s’était pas échapper comme la fois dernière …

Un petit rire ironique ? Rien de mieux pour vexer la belle, mais elle n’en fut pas savoir plus au jeune homme, baissant son regard vers le sol aux couleurs sombres, après tout ce n’est pas de sa faute si elle est née avec un biberon en or dans la bouche, il vrai qu’elle connaît très peu de chose à la vie d’un soldat et encore moins à celle d’un paysan mais eux connaissent-il quelques chose à la vie de château, tout n’est pas si rose non plus, apparence trompeuse. Depuis sa plus tendre enfance, elle devait être parfaite, sourire et être belle, donner son avis était un extra et encore les faux pas de sont pas tolérés, elle elle n’avait jamais eu le droit de courir pied nu dans l’herbe humide, encore moins d’escalader un arbre, certaine rêve d’une robe en velours, d’un prince charmant, elle elle voudrait une vie simple, où le simple fait de sortir de ses murs n’est pas interdit.

« Vous savez cette guerre même ceux d’en haut s’en passerais, avez-vous déjà été nourris par une haine, au point d’être prêt à tout Orion ?! »

La jeune noble n’était pas spécialement pour la guerre, elle était consciente qu’elle tuée des familles entières, brisait des cœurs, d’ailleurs le jour où elle apprendre la mort d’un soldat qu’elle appréciait particulièrement ses yeux se rempliraient de larme, mais dans ce monde seul deux personnes étaient capable de dire stop, deux rois, sous un sens deux frères d’armes, d’eux égales, mais surtout deux hommes qui éprouve une colère certaine l’un envers l’autre, celle-ci est d’ailleurs nourris chaque jour par les piques qu’ils se lancent. La grande enfant connaissait son roi, et savait pertinemment que ça ne l’amusait pas d’envoyer des soldats sur un champ de bataille mais la vie est ainsi faite …

Touché, presque coulé, enfaîte sans sans rendre compte la demoiselle s’était rendu sur un terrain miné, remémorant chez cet homme qui reste un inconnu du moins pour le moment à ses yeux, des souvenirs blessants mais peut-elle les comprendre ? Non elle en ait incapable, cette souffrance elle en ait totalement incapable et même, elle n’avait déjà du mal à comprendre que Stonefolm en veille autant à Pallengad alors …
Cette larme cristalline qui coula le long de la joue du jeune homme, elle posa son regard couleur espoir dessus, comprenant qu’a travers une simple question elle l’avait blessé, et doucement elle s’approcha de lui, posant sa main sur sa joue, elle effaça sa larme d’un geste doux, elle se sentait coupable de l’avoir mit dans une telle situation, lui rappelant des moments douloureux…

« Pardonnez moi de vous avoir rappeler des moments difficiles, ce n’était pas mon intention … »

Mettre fin à cette guerre, et puis quoi encore la lune peut-être ? Monsieur vous ne manquez pas d’ambition, Matsuri savait très bien que le jeune homme se lançait là dans une aventure impossible, mais elle ne dit rien, les rêves font vivre après tout, mais de là à réussir à convaincre un des deux rois à faiblir devant l’autre c’est impossible, cette colère qui les fait vivre et présente depuis trop d’année, ils sont nés pour se battre l’un contre l’autre …

« Enfuir vos émotions ? Vous ne vivez donc plus que pour stopper l’impossible … Je suis consciente que cette guerre n’apporte que mort et malheur depuis des années, je serais moi-même peiné à savoir un ami mort au combat, mais mettre fin à tout ça, il vous faudra plus que de l’influence sur un roi pour ça … »

[ Désolé mais l'inspi est pas avec moi là ...]

On aurait dit un vieux sage qui parle, ce qui fit alors sourire, la jeune femme. Sur le moment où il tourna la tête face à son geste, elle trouva ça un peu étrange refusait-il alors tout marque d’amitié ou même plus ? Elle ne voulait pas savoir, ce n’était pas ses affaires enfin ce qui la préoccupait le plus c’est son envie de vouloir stopper cette guerre.

« Vous êtes vachement philosophique quand même, alors dîtes moi comment compter vous vous faire remarquer ? Surtout chez les deux rois, je demande à voir, ah oui je sais vous aller quidnaper les héritiers ah mais nan Stonefolm n’en a pas, du moins vous pourriez toucher Pallengad facilement mais Stonefolm euh l’armée à vous tout seul c’est pas une bonne idée ! »

La philosophie de la demoiselle était encore bien enfantine comparé à celle du jeune homme, vu qu’elle vivait dans un monde de princesse, couvée de partout elle ne pouvait que développé ce caractère de plus tout le monde était si protecteur envers elle, un caprice, on le lui accordait et oui la vie de noble est quand même facile au fond surtout quand on est sans parents !

Elle l’écouta sagement, cette demoiselle vivait dans un monde remplit de commérages, au milieu des histoires de servantes et de nobles, tous avaient des histoires plus folles les un que les autres, mais il y a toujours une part de vérité dans tout ça. Le jour où ce jeune mercenaire sera dit connu, c’est quand il entrera dans les ragots des palais, reste maintenant à savoir, si les gens auront une opinion mauvaise de lui ou bonne, apparaîtra t-il comme un sauveur ou un criminel, tout dépend …

« Personnellement je n’ai jamais entendu parler de vous avant de vous rencontrez, le jour ou vous serez connu c’est quand vous ferez partie des ragots des palais c’est bien connu ! Pourquoi une menace, voulez-vous commettre un crime ou autre chose contre les lois ?! »

A cette simple pensée, la grande enfant recula un peu, comme craignant qu’il lui fasse quelques choses, même si au paravent il lui a assuré qu’il ne lui ferait aucun mal, un doute se logea rapidement dans l’esprit de la noble.

« Oui invisible, mais il n’y pas que vous qui connaissiez un moyen de vous rendre invisible, tôt ou tard on vous retrouvera ! »

Quand Matsuri était petite, elle se souvenait que les servantes lui racontaient les histoires des chevaliers, des missions accomplies enfin plein de petite chose, de ragots, d’histoire caché, des amours interdits. Mais le roi en racontait, oui le jour où celui-ci l’avait ramené au palais, car n’oublions pas la jeune Matsuri avait été confié au seigneur de Stonefolm, il était un peu comme son parrain depuis sa naissance, et oui même un monarque avait des histoires à raconter, l’ange noir lui avait compté pas mal de petits ragots qui se baladaient entre ses murs. La jeune noble de connaissait rien de la vie d’un mercenaire, on va dire que elle n’avait eu besoin des services d’un homme avec ses qualifications et même vu son rang s’était à peine si elle sortait du palais alors pour tout ce qui se passe sur le terrain, elle n’y connaît rien et c’est avec un regard remplis de curiosité qu’elle écoutait Orion, gardant toujours un petit sourire !

« Sans lois … Ca doit être pas mal comme vie enfaîte ! Vous n’êtes pas déjà recherché au moins ? Parce que si on me voit avec un hors la loi, le roi va m’incendié déjà d’être sortie du palais je vais avoir le droit à un savon mais bon … Même sans parents je me fais surveiller, alors que vous vous avez de la chance quand même vous êtes libre comme l’air !»

Au fond elle l’enviée de vivre ainsi, mais elle ne serait certainement pas capable de vivre comme lui, mais ça elle ne l’avouerait pas, il y avait chez elle un petit brin de fierté, masqué sa faiblesse quand elle le peu !

Le grand hongre gris était toujours prés d’elle, avec douceur et amour elle déposa la paume de sa main prés de ses naseaux, lui donnant une fine caresse, elle sourit à l’animal si calme qui l’accompagnait dans ses aventures depuis son arrivé au palais, jetant un œil sur ce que faisait Orion, elle fixa alors son armement, pfiou qu’es ce que ça doit être embêtant à trimbaler c’est truc là, elle qui avec es bras fin ne serais même pas capable de tenir une épée et de menacer un ennemi, alors de là à les transporter …
Elle fit un pas, vers la selle que portait l’équidé, là elle mit alors pied à l’étrier au paravent elle avait ajuster ses rênes, et elle se mit à cheval avec le sourire !

« Personne ne viendra vous aidez, mais vous savez il n’est pas difficile de se faire des amis … ! »

D’un geste rapide, mais droit elle passa sa main sur le pelage de sa monture, comme pour enlever une petite imperfection qu’elle avait pu voir, glissant ses doigts dans les crins doux, elle finit par flatter son encolure, reposant son regard chaleureux sur Orion, elle lui adressa encore un sourire !

« Sur ceux, je vais vous laissez, ce fut un plaisir, au revoir ! »

Ouvrant son bras, pour montrer sa direction à sa monture, elle prit le premier sentier venue, tranquillement au pas, le grand hongre la transportait avec élégance et grâce !